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Sortie des Terminales à Paris - Avril 2024


  Sortie à Paris avril 2024

Parfait alignement des planètes !

Mars 2024, mois le plus pluvieux de tous les temps ! Un déluge de mauvaises nouvelles nous submerge. Le Moyen-Orient s’embrase. L’école est en danger. Y’a plus de saisons. Parcoursup hante nos jours et nos nuits. Le bac approche dangereusement. Finira-t-on le programme ? Le stress et la charge mentale sont maximum, pour les élèves de spé du lycée Saint-Paul et pour leurs enseignants. 

  Le moment était donc vraiment venu de changer d’air. Et pourquoi pas une petite sortie à Panam ? A priori, pas la meilleure des idées. Bus poussif, coincé dans les embouteillages interminables. Marches forcées, dans les gaz d’échappement et sous un ciel plombé. Visites interminables, de musées poussiéreux, sous la garde d’un guide soporifique… Mais ne soyons pas fatalistes. Comme le dit un vieux et juste proverbe berrichon : « Changement d’herbage réjouit les veaux ! ».

  Nous voilà donc en chemin vers la capitale. Levés tôt, arrivés tard. L’hypercentre se mérite. Notre point de chute, le Sénat, est toujours pris d’assaut par des hordes de touristes, des travaux de voirie et potentiellement par des terroristes. Alors, il faut se plier à quelques tracas administratifs et formalités sécuritaires, avant de pénétrer le palais du Luxembourg. Il en vaut le détour. Je sais de quoi il en va, puisque je l’ai découvert l’année dernière, presque par hasard, sous la houlette bienveillante du Sénateur Laménie. Patronyme qui rime avec bonhommie et sympathie. Normal, il est ardennais et géographe de formation.

  Notre guide de luxe est assisté par deux agents de cette noble institution, qui nous entraînent par le verbe et par le geste, dans l’histoire remarquable du palais. Cour princière, pavée de marbres rares ; façades à l’italienne, du Grand siècle ; couloirs et antichambres, couverts de lambris et de stucs et des fameux ors de la République. Un kilogramme, rien que pour le plafond de la grande salle des conférences. Pour celles et ceux qui aiment ce qui brille, le guide nous fait pénétrer dans la salle du Livre d’Or, vestige du palais initial, voulu par la grande Marie de Médicis, trop vite veuve du Vert galant. Il s’agissait tout simplement d’en mettre plein la vue, nous dit-il, dans des termes plus choisis. La future régente se devait de tenir son rang. Mais contrairement aux appartements de la Trump tower, la démesure s’y développe avec goût, à l’exemple de ces putti bleu azur improvisant une ronde baroque, tout autour d’un splendide plafond Renaissance. Sur les panneaux de celui-ci, des sibylles nous rappellent la passion de la reine pour l’astrologie et la divination. Plusieurs globes rouges carmin y figurent, présentés au public, par des chérubins replets. « Non Clément, il ne s’agit pas de sept boules de cristal de Dragon Ball Z ! ». L’histoire est une matière exigeante, qui ne souffre d’aucune approximation. Il faut croire en tout cas, que les augures de la reine ou les bonnes ondes de Tortue géniale ont profité au séjour, puisque, après avoir foulé des kilomètres de moquette épaisse, descendu des escaliers monumentaux et nous être assoupis sur les bancs des ministres, la journée s’est déroulée, comme dans un rêve éveillé.

  Non content de nous avoir fait découvrir des lieux d’exception, notre élu local et loquace nous a offert un rafraîchissement pétillant, qui a été le bienvenu, puisqu’en ce jour du douze avril la météo était carrément inouïe : plein soleil et températures véritablement insolentes. Le printemps, quoi.  Alors, la pause méridienne se fit à l’ombre des sophoras du jardin du Luxembourg. Une parenthèse estivale, que nous prolongeâmes, avec plaisir et entrain, dans le quartier latin, direction le Petit Palais. Là-bas, et sans surprise, tout fut luxe, clame et volupté. Un écrin, de style Beaux-Arts et une exposition permanente éclectique et chatoyante. Mais, c’est dans le patio, entre les colonnes, les bassins aux carpes Koï alanguies et les palmiers nains, que le temps s’est enfin arrêté. Nostradamus avait vu juste. Il sera un jour, où, venus de l’Est lointain, un aréopage de jeunes damoiselles et de damoiseaux puberts comprendront enfin la beauté du monde ! Et le plaisir d’échapper rapidement au périphérique, pour rentrer au bercail.

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